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L’abeille et la bêche en quête d’un nouveau local près de Telgruc-sur-Mer

L’abeille et la bêche en quête d’un nouveau local près de Telgruc-sur-Mer

Article du Télégramme
publié le 01 décembre 2020 à 10h50 (voir)

Ça bourdonne chez l’Abeille et la bêche, le magasin de producteurs gourmand de Telgruc-sur-Mer. Mais pour continuer à régaler ses clients, le magasin cherche à s’installer dans un nouveau local commercial.

Les producteurs de l’Abeille et la Bêche recherchent dès maintenant un local pour proposer en vente directe, le large choix de leurs produits de saison, locaux et bio.

Le magasin de producteurs de « L’abeille et la bêche » s’est installé, depuis le 13 février, dans l’ancienne boulangerie Bernard, située 9, rue Feunteun Ven, en face de la bibliothèque de Telgruc.

Dans ce point de vente direct et collectif, géré en commun par un groupe de paysans et artisans, les clients peuvent trouver des produits fermiers. Plus de quinze producteurs, tous basés dans le secteur de la presqu’île et de ses alentours proches, proposent un choix varié de confitures, tisanes, farines, bières, huiles, pains, pizzas, œufs, miels, cidres, légumes, champignons, viandes, crêpes et fromages… Plusieurs productions varient en fonction des saisons, et quelques produits font leur arrivée, comme les jus de fruits Kerlouise ou encore le rémouleur. Ce sont les agriculteurs qui tiennent la boutique, à tour de rôle, et en fonction de leur possibilité, tous les vendredis de 15 h 30 à 19 h 30. Et depuis ce début d’année, les clients sont au rendez-vous, déjà des habitués du secteur ou en résidence secondaire.

À lire sur le sujet : L’Abeille et la Bêche : bilan plutôt positif depuis l’ouverture

Mesures sanitaires
Afin de respecter les gestes barrières et la distanciation sociale, les clients sont au maximum trois simultanément dans le magasin. Mais les producteurs sont rodés après ce second confinement : ils se sont organisés en aménageant l’attente éventuelle des clients, au sec sous parasol, et en proposant des précommandes. « Aujourd’hui, le gros souci réside dans le fait que nous recherchons un local, le bail rue Feunten Ven prenant fin en mai 2021, expliquent les membres de l’association. Nous souhaitons trouver, dès que possible, un local à Telgruc ou à l’entrée de la presqu’île, suffisamment grand pour nous accueillir. Nous sommes prêts à faire quelques travaux si le local le nécessite. »
Pratique

Le magasin sera fermé le vendredi 25 décembre, mais sera ouvert le jeudi 24, à partir de 13 h 30. Les commandes sont à privilégier, notamment pour le pain. Tél. 02 98 17 21 67.

Boulangerie itinérante. Du pain et du lien

Boulangerie itinérante. Du pain et du lien

Boulangerie itinérante. Du pain et du lien 

 

Laurence Blot, en compagnie de son nouveau meilleur ami, son four à pain.

Laurence Blot, en compagnie de son nouveau meilleur ami, son four à pain.

Restauratrice depuis 25 ans, Laurence Blot quitte sans remords un confort qu’elle ne cherche pas. Simple et naturelle, elle nourrit un projet qui ne l’est pas moins : devenir boulangère itinérante et livrer du pain bio et frais aux isolés de la Presqu’île.

Regard vif, parole franche, Laurence Blot n’est pas une femme à attitudes. Quand elle dit « bio », « naturel » et « proximité », ça sent la farine, le levain et certainement pas le caprice urbain. Après une carrière dans la restauration de cabaret, Laurence aurait pu lancer son projet en ville. Il aurait, à n’en pas douter, rencontré un franc succès. Mais elle n’a que faire des tendances. Quand sa vocation lui a sauté à la figure, elle avait 10 ans. À l’époque, dans sa campagne mayennaise, un petit camion klaxonnait chaque matin, comme les glaciers au bord des plages, pour annoncer le pain frais. Les études et le travail la mènent longtemps dans la jungle des villes, mais son projet resurgit. Elle enchaîne alors CAP boulangerie et formations à la boulange artisanale (pétrin, levain, farine sur meule et cuisson au feu de bois) et au travail itinérant. Puis cap sur la Presqu’île, qu’elle rejoint par amour autant que par défi : elle sait qu’ici proximité et naturel ont du sens. Au bout, exigence et connaissance du bon produit l’attendent. Pas question de tricher. Et ça tombe bien : Laurence veut cette transparence.

Avec L’Abeille et la Bêche

Une amie boulangère, Aurélie, installée à la ferme Ty an Digor, à Crozon, lui prête son matériel en attendant qu’elle trouve son propre local de fabrication. Elle tisse rapidement des liens avec d’autres producteurs et fait ainsi la connaissance de Baptiste et Hélène, cidriculteurs propriétaires de la ferme de Kermarzin. Ils lui offrent la possibilité de s’installer sur place et de vendre ses premières fournées dans le magasin de produits paysans « L’Abeille et la Bêche », aux côtés d’autres producteurs locaux. Le projet, soudain, devient réalité.

Pain au foin et lichouseries

Installée depuis quelques semaines seulement, Laurence n’a pas eu le temps d’appréhender le lancement imminent. L’installation administrative et technique ne l’a pas empêchée de faire goûter ses premières créations, influencées délibérément par les produits de saison. Son pain au foin a conquis ! Ses lichouseries, quatre-quarts au sarrasin, sablés, galettes, etc. font l’unanimité. Elle propose déjà une petite production en vente directe le vendredi, au magasin des producteurs. Dès août, il sera possible de se fournir au fournil. Son camion lui permettra bientôt de livrer, sur commande, des dépôts-ventes aux pentys isolées.

À terme, elle compte investir dans une camionnette avec fournil intégré : une vraie petite boulangerie itinérante pour animer les places de villages et festivals d’été, et faire le bonheur des loups solitaires et personnes âgées.

▼ Pratique

En attendant le lancement de la boulangerie itinérante, rendez-vous au magasin des producteurs ou au fournil de la ferme de Kermarzin, le Bara’Lo, dès le mois d’août.

Le Télégramme – Brest 27 Jul 2018 – Tiphaine Kervaon

Boulangerie itinérante, du pain et du lien

Bara’Lo du pain au levain cuit au bois

Bara’Lo du pain au levain cuit au bois

Bara’Lo. Du pain au levain cuit au bois

Baralo. Du pain au levain cuit au bois

Dans la ferme de Kermarzin, une boulangerie pour le moins atypique vient d’ouvrir ses portes. Laurence Blot, cuisinière de métier, a ouvert dans une des pièces de la ferme Baralo (de bara, pain en breton, et lo de Lolo, sobriquet de Laurence), après une reconversion en boulangerie. Au fond, le four à bois et sur le petit comptoir, du pain au seigle ou au froment fabriqué avec du levain doux, des brioches, etc. La farine vient de Dinéault, un producteur qui cultive le blé et le moud lui-même. « Du pain du Finistère de A à Z », dit Laurence.
La boulangerie est ouverte le mercredi, de16 h à 18 h 30, lors du marché des producteurs ; le vendredi, de 15 h 30 à 19 h 30, et sur le marché à Camaret, le mardi matin.

Publié le 16 août 2018

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